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Conférence "risques corruption" – Pacte Mondial & ACTE International – Interview d'Anne Le ROLLAND, PDG d'ACTE International

PME ou multinationale, à l’export partagent les mêmes risques de contribuer involontairement à un acte de corruption… et exposent leurs entreprises à des sanctions qui peuvent ruiner des années d’effort de conquête d’un nouveau marché ! Les risques de corruption dans la supply chain internationale constituent plus de 15 % des affaires de corruption transnationale relevées par l’OCDE entre 1999 et 2014, au cours d’opérations en douane, de transport international, ou de mise sur le marché. Valeur des produits, gouvernance du pays de dédouanement, incoterms, méconnaissance des pratiques douanières, profil des clients… de multiples critères accentuent un risque de corruption en l’absence de politique claire et écrite.

Anne LE ROLLAND, vous co-animez une conférence le 4 juin à Paris sur la thématique : « Risques de corruption à l’Export : Identifiez les maillons faibles de votre supply chain internationale ».

Celle-ci est organisée en partenariat avec le Global Compact France (PACTE MONDIAL ONU) et Transparency International France. Le Pacte Mondial rassemble les entreprises et les organismes des Nations Unies, le monde du travail et la société civile autour de neuf principes universels relatifs aux droits de l’homme, aux normes du travail et à l’environnement. Depuis le 24 juin 2004, le Pacte Mondial compte un dixième principe relatif à la lutte contre la corruption.

 

Cet événement a lieu à l’Institut Français de La Mode à Paris… Quel est le lien avec la thématique ? C’est un symbole fort pour vous ?

L’Institut Français de la Mode à Paris est un partenaire de longue date d’ACTE International. Nous y intervenons depuis plus de quinze ans sur les thématiques de Responsabilité Sociale de l’Entreprise à l’international (RSEI). Nous y sensibilisons les étudiants français et étrangers, autant que les professionnels qui viennent se former à l’IFM notamment sur les métiers d’acheteur international. Le secteur de la mode est au cœur de ces sujets, et l’IFM contribue à semer les bonnes pratiques dès les premières années du parcours professionnel. Le fait que l’IFM accueille cet évènement n’est pas un hasard.

Le 9 juin, vous poursuivrez votre «international trip » sur cette sensibilisation à la corruption à Casablanca… Quels messages souhaitez-vous faire passer aux chefs d’entreprise présents ? Le Maroc est-il un terrain plus sensible à la corruption… ?

Non, le Maroc n’est ni plus ni moins sensible à la corruption qu’un autre pays, mais les conditions de réalisation des affaires y laissent plus de marge de manœuvre à des pratiques de corruption. Cette situation met à mal le développement  économique du pays, particulièrement à l’international. Nous souhaitons porter l’idée qu’une entreprise performante aux produits innovants peut résister à la corruption. La première étape de prévention de la corruption est d’expliquer ce qu’est un acte de corruption. Comme dans tous les autres domaines, la connaissance réduit le risque. Elle permet ensuite de détecter les activités de l’entreprise plus exposées que les autres, et d’en renforcer la capacité à résister. Nous voulons expliquer comment sans nous positionner en « grand ordonnateur ».

Alors que la loi sur le « devoir de vigilance » des Entreprises à l’international a été examinée à l’Assemblée Nationale le 30 mars 2015, les enjeux et moyens de prévention des risques éthiques, sociaux, environnementaux sont au cœur des préoccupations des Entreprises. Pensez-vous que cette Loi accélèrera la prise de conscience des Entreprises, notamment en France, plus particulièrement auprès des grands Groupes ou des PME ?

Oui, car cette loi s’applique aux entreprises françaises de plus de 5000 salariés qui ont des sous-traitants et fournisseurs à qui elles vont demander de s’engager. Même s’il faut attendre le décret d’application, le sujet est posé. C’est le résultat du travail des différents PCN (Point de Contact  National) qui ont travaillé sur le projet suite aux accidents du Rana Plaza au Bangladesh.

SAVE THE DATE

Conférence organisée par le PACTE MONDIAL (ONU) « Le risque de corruption à l’export : identifiez les maillons faibles de votre supply chain internationale » Jeudi 4 juin 2015 de 9h à 11h30 à l’Institut Français de la Mode (IFM) – Paris 13ème

-> Conférence Gratuite – Inscription obligatoire sur www.acte-international.com

La Lutte anti-corruption : Un engagement fort inscrit dans la charte « Log’Ethic » d’ACTE International

Le 1er septembre 2014, la politique de prévention de la corruption d’ACTE International déployée dans les 60 pays où l’entreprise intervient était validée conforme aux exigences du label ETHIC Intelligence après un audit externe réalisé par DNV. Conformément à son code éthique sur la prévention de la corruption, en Asie, Europe, Maghreb, Afrique ou Amérique Latine, ACTE International refuse toute forme d’implication dans des actes de corruption ou d’extorsion, directs ou indirects, ayant pour effet d’obtenir des avantages indus pour l’entreprise, ses collaborateurs, sous-traitants, fournisseurs, clients ou toute autre tierce-partie associée à la réalisation d’une prestation de service.

Les engagements anti-corruption d’ACTE International sont validés par ETHIC Intelligence : https://www.ethic-intelligence.com/validation/anti-corruption-compliance-validation/6329-acte-international-2

Forte de cette expérience, ACTE International signait un contrat de partenariat avec ETHIC Intelligence, visant à développer et encourager la lutte anti-corruption dans son réseau d’influence international.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.