Pour la troisième année consécutive, le GIE BALmétrie publie les résultats de la mesure d’audience du courrier publicitaire (courrier adressé et imprimé publicitaire) menée avec l’institut IPSOS et la collaboration du Centre d’Etudes des Supports de Publicité (CESP).
Fort de l’expérience des deux précédentes vagues, diverses évolutions ont été apportées au dispositif afin de rendre la mesure encore plus précise et opérationnelle. De ce fait les audiences 2014 ne peuvent pas être comparées avec celles des années 2013 et 2012 :
- Le recueil des lectures de courrier publicitaire sépare désormais la notion de 1ère lecture (la première fois que l’individu interrogé lit un courrier publicitaire donné, reçu en boîtes aux lettres) des reprises en main (lectures ultérieures). Par convention avec les instances du marché publicitaire, la notion d’audience est ainsi plus précise.
- Par ailleurs, selon les recommandations du CESP, des améliorations ont été apportées sur la nature des profils interviewés afin de limiter l’effet des redressements de résultats (prise en compte d’individus joignables uniquement sur mobile, meilleure représentativité des jeunes ).
L’étude confirme la puissance du média courrier publicitaire et sa résilience dans un environnement de plus en plus digital : en 2014, 93,9% des Français ont lu au moins un courrier publicitaire au cours d’une semaine moyenne.
Le détail par type de courrier révèle, par semaine, que 69,2% des Français ont lu au moins un imprimé publicitaire, 61,2% un courrier publicitaire adressé, 46,8% un imprimé publicitaire du secteur non marchand (émanant de collectivités locales ou d’associations) et enfin 74,8% un courrier administratif ou de gestion.
Le taux de 1ères lectures est très élevé : 93,2% en moyenne, tous types de courriers confondus. Cette donnée souligne l’importance du couple bénéfice client/création dans la réussite des campagnes : au global, les Français donnent rarement une deuxième chance au document publicitaire reçu. Ce chiffre doit être observé en regard des études d’efficacité menées en marge de BALmétrie qui attestent que les niveaux de mémorisation, tant du courrier adressé que de l’imprimé publicitaire, atteignent des scores bien au-delà de ceux des médias traditionnels. C’est donc bien la 1ère rencontre qui compte.
Cette troisième vague indique également un niveau de pression publicitaire raisonnable, offrant ainsi aux marques qui l’utilisent une réelle chance d’émergence. En effet, le nombre de courriers lus par semaine, reste contenu : un Français lit en moyenne 10,9 courriers par semaine dont 6,8 imprimés publicitaires et 3,1 courriers adressés.
Dernier enseignement de l’étude, l’analyse des lectures par secteur montre que l’univers des Grandes Surfaces Alimentaires demeure le principal utilisateur de l’imprimé publicitaire, puisque 57% des Français lisent au moins un document de ces enseignes sur une semaine moyenne. Les secteurs de l’ameublement-décoration et bricolage-jardinage complètent le podium avec respectivement 35,2% et 32,9%.
Côté courrier adressé l’empreinte sectorielle est beaucoup moins marquée, le secteur le plus lu étant celui de la vente à distance avec 16,8% de pénétration hebdomadaire.
Avec la publication de ces nouvelles données, BALmétrie annonce dès à présent pour la rentrée 2015, une application très opérationnelle à partir de nouveaux indicateurs qui viendront enrichir considérablement la connaissance des usages du média courrier par les consommateurs.