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Les entreprises françaises prennent du retard dans la course vers l’Economie des Applications

CA Technologies publie une étude mondiale sur la capacité des entreprises à profiter des opportunités créées par l’économie des applications (cloud, mobile, réseaux sociaux, …). Les entreprises françaises tardent à se lancer, en raison du manque de ressources, de l’inadaptation de leur culture d’entreprise et de restrictions budgétaires.

Principaux faits et chiffres

  • Moins de la moitié des entreprises françaises (41%) estime réagir de manière efficace à l’économie des applications
  • Le manque de ressources (34%), une culture d’entreprise inadaptée (32%) et des restrictions budgétaires (31%) en sont les principaux obstacles
  • 51% des sondés envisagent de faire croître leurs investissements dans l’économie des applications de 20 % à 100 % au cours des 5 prochaines années
  • La sécurité apparaît comme une des priorités des entreprises françaises afin d’offrir une meilleure qualité d’expérience aux clients.

CA Technologies dévoile aujourd’hui une étude mondiale conduite en août 2014 sur les impacts de l’économie des applications et les réponses des entreprises face à ces enjeux. Baptisée, « How to Survive and Thrive in the Application Economy » (Comment survivre et prospérer dans l’Economie des Applications), cette étude souligne les principaux freins qui empêchent les entreprises de s’emparer de l’économie des applications, mais aussi les facteurs de succès des entreprises qui se lancent sur cette vague. 

Une nouvelle donne économique aux impacts sous-évalués en France

Avec seulement 41% estimant réagir de façon « très efficace » ou « extrêmement efficace » à son impact, la majorité des entreprises françaises risque de se retrouver marginalisée dans l’économie des applications. À l’opposée, ce sont 65% des entreprises du continent américain (États-Unis, Canada et Brésil) qui affirment réagir avec de tels niveaux d’efficacité.

Parmi les raisons de cette inertie au sein des entreprises françaises figurent le manque de ressources (évoqué par 34% d’entre elles), uneculture d’entreprise inadaptée au changement nécessaire afin d’entrer dans cette économie des applications (32 %) et les restrictions budgétaires (31 %).

Un sondé sur cinq met en avant l’incapacité de sa direction à se rendre compte des bénéfices que peut apporter cette vague de l’économie des applications

Il apparaît également que les signes devant inciter les entreprises françaises à prendre des mesures se manifestent déjà. En effet, les résultats de l’étude indiquent que 94% des sondés reconnaissent subir une forte pression des métiers afin de lancer de nouvelles applications ou de nouveaux services plus vite qu’auparavant. Dans 68 % des cas, cette pression est exercée en réaction à la concurrence, et dans 63 % des cas en réponse à la demande de la clientèle. 

Le développement applicatif au cœur de la croissance des entreprises

Les entreprises sont conscientes qu’elles doivent prendre des mesures afin de mieux appréhender l’économie des applications. Parmi les solutions envisagées ou mises en place : un investissement plus important dans des outils technologiques et dans le recrutement ou la formation de spécialistes. 51% des sondés envisagent de faire croître leurs investissements dans l’économie des applications de 20% à 100% au cours des cinq prochaines années.

95 % des entreprises françaises planifient actuellement la mise en application de l’approche DevOps afin d’accélérer la livraison d’applications, soit le taux le plus élevé dans le monde entier, Chine mise à part. La méthodologie DevOps permet de réunir les fonctions de développement et de production afin de rationaliser les processus et de lancer des services IT de haute qualité plus rapidement. Les entreprises adoptant cette méthodologie sont ainsi plus réactives aux exigences du marché.

On constate aussi un phénomène de relocalisation du développement applicatif en interne.

Au niveau global, les entreprises estiment que la part de leurs développements applicatifs effectués en interne passera de 39% aujourd’hui à 44% d’ici à 2016.

Les recettes du succès de l’économie des applications

En se basant sur les réponses fournies à plusieurs questions, l’étude a défini deux catégories de sondés : les « leaders » et les « retardataires », respectivement 24% et 16% de l’échantillon.

Les stratégies mises en place par les « leaders » sont au cœur du succès de leur entreprise :

  • 49% des leaders ont mis en place une approche DevOps (contre 6% des retardataires)
  • 67% ont adopté une stratégie de mobilité globale (contre 14% chez les retardataires)
  • 43% utilisent les outils de gestion de l’IT avec des métriques intelligibles par les métiers contre 6% des retardataires

CATechDe manière générale, les leaders surpassent les retardataires pour une croissance constatée du chiffre d’affaires (35 % vs. 17 %), des profits (32 % vs.19 %), du business provenant de nouveaux produits et services (36% vs. 24%), d’une hausse de la satisfaction client suite au déploiement de services  projets de mobilité (52% vs. 16% des retardataires).

Les leaders observent également une adoption croissante de nouveaux services déployés avec des applications sécurisées (47%), démontrant ainsi que la sécurité est un levier du business.

« Les entreprises capables de reconnaître l’importance des logiciels et de s’adapter en conséquence (développement en interne, acquisition de logiciels ou investissement dans les outils ou les ressources) profitent à plein du boom de l’économie des applications. » se félicite Denis Herriau, Directeur, Solutions Application Delivery. DevOps, Sécurité, Gestion de la Performance et Mobilité semblent résumer les bonnes pratiques dans l’Economie des Applications.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.