La signature électronique tend à se démocratiser au sein des banques, des administrations et des grands groupes. Dans un contexte multicanal et crosscanal, ces établissements financiers et publics souhaitent, à travers la signature électronique, être dans une démarche de gain de temps, gain de papier et gain d’argent. L’Europe a adopté le 23 juillet 2014, le règlement eIDAS en faveur de la signature électronique. Explications.
La signature électronique repose sur un procédé de cryptographie qui permet de garantir l’intégrité d’un document électronique, la validité de sa signature et de l’identité du signataire. « L’adoption du règlement eIDAS par le Conseil de l’Union européenne harmonise la sécurité des transactions électroniques sur le territoire européen. Elle créé la notion d’identité numérique qui a une valeur légale pour tout citoyen ressortissant de l’Union Européenne » explique-t-on chez Dictao. Avant, il fallait que le client ait un matériel adéquat pour que sa signature soit présumée fiable, maintenant il sera possible d’effectuer sa signature côté serveur. Autrement dit, sur la base d’une authentification de qualité, le certificat de l’utilisateur va être généré côté serveur ‘’server signing” et aura la même valeur légale qu’une signature avec un stylo. L’adoption de ce règlement confirme l’engagement des dirigeants européens en faveur de la dématérialisation des dispositifs de reconnaissance et d’identification, dans une économie toujours plus numérique.
Des évolutions juridiques jumelées à des évolutions techniques
« Les éditeurs de solutions de confiance numérique sont aujourd’hui en mesure de délivrer une expérience utilisateur plus ergonomique et plus fluide ». Grâce aux nouvelles technologies, les solutions mises en œuvre aujourd’hui, sont capables d’une part d’identifier un client, et d’autre part de lui permettre de matérialiser son engagement et son consentement grâce à la signature électronique. Enfin, ils permettent également d’archiver ces informations de manière sécurisée, pérenne et légale, grâce aux fonctions de coffre-fort électronique. « Les freins techniques et juridiques que l’on connaissait il y a quelques années n’existent plus, ce qui contribue largement aujourd’hui à cette généralisation des usages que connait la signature électronique ».