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« Big Data », le temps de la collecte des données n’est pas celui de l’analyse, ni de la stratégie d’entreprise : Comment combler ce décalage ? Par Marc Vaillaud et Didier Moulin, Co-gérants de PowerVote

Tout le monde en parle, mais qu’est-ce exactement que le « Big Data » ? Pourquoi est-ce devenu un sujet incontournable pour le monde des affaires ? La création de données est aujourd’hui naturelle et l’enjeu n’est plus de savoir comment ces données sont produites, mais quelle est l’analyse que les entreprises en font. Au-delà du traitement de la data, c’est aussi vers la stratégie qui en découle que les regards se portent. Car si la montagne de données se crée à un rythme effréné, la mise en place d’une stratégie subit un rythme très lent…

Le terme « Big Data » est utilisé pour faire référence à un nombre important de données…. Un nombre tellement important qu’il est difficile de les analyser seul, et que cela suppose de recourir à des outils pour les gérer et les interpréter. En haut de l’entonnoir, énormément de données sont produites et, pourtant, toutes ne sont pas pertinentes.

En effet, des solutions de valorisation des événements, comme les feedback live de salariés lors d’événements internes en entreprise, génèrent en instantané énormément de données. Par exemple, 600 personnes qui s’expriment en même temps, cela n’existe pas, sauf via des solutions technologiques de type application mobile et web. Mais, à l’instar des panels, il faut se demander quelles données sont représentatives et utiles à l’analyse, puis les interpréter.

Comment capitaliser sur les datas obtenues lors des meetings en entreprise ?

L’essor du Big Data est une conséquence directe du développement des technologies digitales et une étape supplémentaire a clairement été franchie, ces dernières années, grâce aux différents outils créés. Ainsi, en plus des données habituelles (état des stocks, informations clients ou historique des transactions…), de nombreuses entreprises doivent désormais faire face à des données moins classiques liées au développement de leur site internet, des réseaux sociaux, des mobiles ou encore les outils utilisés lors de l’organisation d’événements.

Les événements sont de nouvelles sources de données. En plus des informations collectées habituellement (pour obtenir un billet, des détails concernant les visiteurs ou l’historique des paiements…), les entreprises collectent d’autres données liées au taux de participation à l’événement, les sessions et interventions plébiscitées, au trafic sur le site internet de la société, ou encore aux achats réalisés sur place… Il est donc facile de comprendre que les acteurs organisant des événements peuvent vite se sentir dépassés par le nombre de données disponibles et la difficulté de les interpréter… C’est un des principaux points auxquels les fervents du « Big Data » doivent faire face. Le décalage entre le rythme de récupération des données et la mise en place d’une stratégie adaptée est de plus en plus prégnant.

  • La production de données → un rythme effréné
  • L’analyse des données → un rythme rapide
  • L’interprétation et la mise en place d’une stratégie → un rythme lent

Face à ce problème, et notamment dans le cadre de données collectées lors d’un événement, l’une des solutions est de développer une application dédiée à l’événement. L’un des principaux avantages de ces applications est de centraliser l’ensemble des données intéressantes depuis un seul et même outil… qui permet l’analyse des données brutes à partir de graphiques ou de tableaux. Reste à les interpréter et à adapter sa stratégie en conséquence…

Les 4 enjeux du « Big Data » spécifiques aux événements en entreprise

S’il est vrai que les entreprises ont toujours conservé et exploité des informations, leur nombre a considérablement augmenté. Désormais, toutes les organisations sont confrontées aux défis de la gestion, ainsi que de la sécurisation et de l’analyse de données.

  • Le premier enjeu du « Big Data » est de parvenir à gérer, de manière responsable, les données collectées et de protéger les informations communiquées. En effet, avant même de penser à exploiter des données dans le but de créer de la valeur ajoutée, il est préférable de s’assurer que ces informations sont protégées des menaces éventuelles que constituent la perte accidentelle de données, le vol ou encore le hacking.
  • Le second défi est de trouver les ressources et la technologie appropriées pour exploiter ce nombre important de données. L’analyse de nombreuses données implique de recourir à des outils spécifiques pour les gérer et les exploiter avec l’aide d’utilisateurs expérimentés.
  • Les organisations rencontrent souvent des difficultés pour parvenir à agréger des données de sources diverses, et ce dans la mesure où peu d’entre elles ont élaboré un système permettant de collecter et centraliser des données, à partir de différents canaux. La mise en place d’un projet « Big Data » implique donc dans un premier temps de localiser et de parvenir à collecter des données, qui jusqu’à présent n’étaient pas exploitées.
  • Enfin le quatrième challenge du « Big Data » est lié au fait qu’il apporte de nouvelles méthodes de travail et notamment la nécessité de coopérer entre unités. A titre d’exemple, les responsables marketing qui souhaitent tirer parti au mieux des données collectées, doivent s’appuyer sur la direction technique et souvent demander la permission du juridique et de la compliance. Pour exploiter au mieux les données, les différents départements doivent ainsi travailler ensemble et comprendre les objectifs de chacun. C’est là où l’humain entre en jeu…

Le « Big Data » accompagne ainsi les entreprises dans une logique de conduite et d’accélération du changement des méthodes de travail. Grâce aux solutions numériques qui génèrent de nombreuses données, notamment celles liées aux événements, les entreprises peuvent mesurer mais également motiver l’engagement des collaborateurs.

Marc Vaillaud et Didier MoulinMarc Vaillaud et Didier Moulin, Co-gérants de PowerVote

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.