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La transformation numérique des entreprises appelle une révolution des modes actuels de production informatique

Cloud, mobilité et réseaux sociaux sont de formidables leviers pour la création de nouvelles applications. Mais les départements informatiques sont submergés par les demandes et par le manque de budget. Mal adaptés au contexte moderne, les modes de production informatique doivent-ils évoluer ? C’est ce que suggère une récente enquête mondiale de CA Technologies et Vanson Bourne auprès de 1300 décideurs informatiques entre mai et juillet 2013.

 

CA Technologies dévoile aujourd’hui les résultats d’une étude mondiale sur le niveau de maturité des organisations pour améliorer leurs processus de production informatiques (DevOps). Intitulée « What Smart Businesses Know About DevOps ? », les principaux constats au niveau mondial sont les suivants : – le principal facteur d’adoption de la méthodologie DevOps est le manque de collaboration entre les développeurs les opérationnels ; et l’un des principaux obstacles est la complexité des organisations. Des résultats qu’il faut mettre en perspective en fonction des différences culturelles des pays étudiés.

La DSI tenaillée entre croissance des demandes métiers et baisse des budgets IT

Les directeurs informatiques, soumis à une pression plus intense que jamais par des utilisateurs qui deviennent de plus en plus des consommateurs de services, cherchent un moyen de répondre à l’accroissement des demandes, dans un contexte de réduction budgétaire et de complexité accrue des systèmes d’information. C’est une véritable remise en cause des modes de production existants des applications à laquelle on assiste aujourd’hui. Cette remise en cause appelle l’instauration d’une nouvelle démarche, qui peut être comparée à l’avènement du Taylorisme dans la production d’automobiles au début du XXème siècle – c’est-à-dire une nouvelle organisation scientifique du travail pour obtenir un rendement maximal.

En mettant en place une nouvelle organisation de production informatique telle que le prône la démarche « DevOps », les entreprises se donnent les moyens d’améliorer la qualité et la fiabilité de leurs produits, tout en accélérant les délais de mise sur le marché et en réduisant les coûts. C’est l’une des conclusions de l’enquête qui révèle que la maturité de ce nouveau mode de production informatique continue d’augmenter en France et dans le monde : 41% des entreprises françaises l’ont déjà adopté contre 39% dans le monde entier et 94% aux Etats-Unis. En France, 75% des entreprises considèrent comme prioritaire la mise en œuvre d’une stratégie de ce type, contre 99% aux Etats-Unis, 88% au Royaume-Uni et 71% en Allemagne.

« Dans le monde d’aujourd’hui où la mobilité, le Cloud et les réseaux sociaux accentuent le besoin de réactivité, les entreprises doivent délivrer plus vite que jamais des applications de meilleure qualité. La rapidité est un élément important pour répondre immédiatement aux évolutions du marché et la fiabilité – le « zéro défaut » – protège l’entreprise contre toute atteinte à sa notoriété et son chiffre d’affaires », déclare Jean-François Pruvot, Directeur Général de CA Technologies France. Le récent bug informatique d’une agence gouvernementale sur des chiffres statistiques est un parfait exemple. Jean-François Pruvot poursuit : « Plus que jamais, le DSI doit devenir un courtier de services pour des utilisateurs se comportant de plus en plus comme des consommateurs – avec d’importantes exigences en termes de qualité de service et de réactivité. Ceci traduit une évolution sociologique capitale dont doit tenir compte le Directeur informatique, au risque de mettre en danger l’entreprise dans son ensemble et sa capacité d’innovation. »
68% des entreprises américaines centrées sur la satisfaction de leurs clients contre seulement 32% des françaises

Les résultats de l’enquête révèlent qu’aux Etats-Unis, la nécessité d’améliorer l’expérience du client final est le principal facteur (68%) d’adoption de DevOps. Toujours aux Etats-Unis, 99% des entreprises considèrent que le besoin de mettre en œuvre une démarche de ce type n’a jamais été aussi important. En effet, les directions informatiques sont submergées par les demandes des utilisateurs finaux (internes comme externes) qu’elles doivent concilier avec un contexte budgétaire tendu et d’autres phénomènes tels que le Cloud, la Mobilité ou la consumérisation de l’informatique. L’accélération des délais de mise sur le marché, les exigences de qualité des utilisateurs et la réduction des coûts deviennent des prérequis.

En France, le principal facteur de mise en œuvre de cette démarche est la volonté d’améliorer la collaboration des équipes de développement et opérationnelles (54%). Avec seulement 32%, la nécessité d’améliorer l’expérience client n’arrive qu’au 4ème rang des préoccupations des entreprises françaises.

Les entreprises ayant adopté DevOps reconnaissent l’importance de mesurer la réussite de leur stratégie en utilisant des indicateurs métiers externes plutôt que des indicateurs internes. Dans le monde, si 49% des entreprises mesurent le succès de leur mise en œuvre en premier lieu grâce à des indicateurs externes tels que l’augmentation du chiffre d’affaires, l’accélération des délais de mise sur le marché et l’amélioration de l’expérience client, d’importantes différences sont mises en relief par l’étude. Par exemple, 91% des entreprises des Etats-Unis utilisent ce type d’indicateurs contre 42% en France. Dans le même esprit, seulement 8% des entreprises américaines utilisent principalement des mesures internes, telles que la baisse des coûts ou l’amélioration de l’efficacité, contre 44% des entreprises françaises. L’étude dévoile ainsi que si les entreprises américaines centrent leurs activités sur leurs clients (« customer-centric »), ce n’est pas encore le cas de leurs homologues françaises.

Les entreprises américaines et françaises placent la complexité en tête des obstacles à l’adoption d’une stratégie DevOps. Si le constat est le même, les objectifs semblent radicalement différents. Et les entreprises américaines se montrent plus matures que leurs homologues françaises vis à vis de l’impact de la transformation numérique, de leur environnement économique et de la sociologie de leurs utilisateurs (employés et clients), sur leur production informatique.

Hausses du chiffre d’affaires et des volumes de clientèle

Les retours d’expérience collectés par cette étude mettent en relief des bénéfices concrets. Selon les personnes interrogées, les entreprises ont obtenu une amélioration de 17 à 23% de leurs activités, (accroissement de chiffre d’affaires, accélération des délais de mise sur le marché, gains de parts de marché et amélioration de l’expérience client).

Les bénéfices de la démarche sont obtenus à la fois en amont (organisation, préparation) et en aval (qualité de service, hausse de chiffre d’affaires) de la production informatique. Outre les bénéfices cités plus haut, le rapport souligne qu’au niveau mondial, 35% des entreprises l’ayant mis en œuvre ont enregistré des hausses du volume de clientèle et 28% de leur chiffre d’affaires. Dans le détail, 66% des entreprises américaines ayant mis en œuvre cette méthodologie ont bénéficié d’une hausse de leur chiffre d’affaires. En France, si elles sont 12% à avoir déjà expérimenté le même type de hausse, 60% sont convaincues qu’elles en bénéficieront prochainement.

« CA Technologies a cherché à identifier les bénéfices et les défis associés à l’adoption de DevOps. Le rapport dresse une image claire de ce que les entreprises cherchent à obtenir en adoptant cette nouvelle stratégie et en transformant leur organisation informatique », conclut Paolo Restagno, Directeur, Solutions Application Delivery chez CA Technologies. « DevOps devient une approche stratégique essentielle pour toute entreprise : au-delà des bénéfices tangibles expérimentés, par exemple en termes de chiffre d’affaires, elle dépasse les problématiques purement techniques pour améliorer la « marque employeur » de l’entreprise. Avec des employés devenant des consommateurs de services, les Directeurs informatiques doivent élaborer des catalogues de services les plus riches possibles. Ceux qui ne le feront pas auront toutes les peines du monde à recruter dans l’avenir. »

 

 

Méthodologie de l’enquête

Vanson Bourne a mené cette étude pour le compte de CA Technologies, entre mai et juillet 2013, auprès de 1300 décideurs informatiques (directeurs informatiques, managers opérationnels, directeurs de projets ou architectes). L’échantillon comprenait des entreprises réalisant plus de 100 millions de dollars de chiffre d’affaires dans plusieurs secteurs (Finance, Santé, Industrie, Télécoms et Secteur public) et 21 pays (Amérique : Etats-Unis, Brésil ; Europe : Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Suisse, Espagne, Portugal, Pays-Bas, Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Israël ; Asie-Pacifique : Australie, Chine, Inde, Japon, Singapour, Corée du Sud).

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.